On considère la suite définie pour tout entier naturel supérieur ou égal à par :
1. Montrer que pour tout dans , on a :
2. En déduire que la suite est strictement croissante.
3. Montrer que pour tout entier naturel supérieur ou égal à , on a :
FIN
Vous trouverez dans cet onglet des indications pour aborder les passages délicats ou particulièrement difficiles de cet exercice 
est la suite définie pour tout entier naturel supérieur ou égal à par :
Question 1 :
Le raisonnement par récurrence ne fonctionne malheureusement pas ici ! En revanche, vous pouvez utiliser la formule du binôme de Newton.
Question 2 :
Pour montrer que la suite est strictement croissante, il suffit de montrer que pour tout entier naturel supérieur ou égal à ,
Pour ce faire, vous pouvez par exemple commencer par montrer que pour tout entier naturel supérieur ou égal à ,
En justifiant naturellement que ne s’annule pas, et penser à utiliser le résultat de la question précédente pour conclure 
Question 3 :
La clé de cette question consiste à utiliser la monotonie de la suite établie à la question précédente ainsi que le fait que toute suite croissante est supérieure ou égale à son premier terme ;-).
Bon travail !
est la suite définie pour tout entier naturel supérieur ou égal à par :
1. Montrer que pour tout dans , on a :
On pourrait penser à faire une démonstration par récurrence. C’est une initiative naturelle. Néanmoins la présence de la quantité à l’intérieur de la parenthèse rend l’affaire compliquée voire impossible.
La façon dont est présentée la quantité suggère d’utiliser la formule du binôme de Newton, que voici pour rappel :
Soient et deux réels, et un entier naturel non nul.
On a, , où la quantité désigne les coefficients binomiaux.
On appelle coefficients binomiaux l’ensemble des nombres : , avec et deux entiers naturels non nuls tel que .
Ainsi, en appliquant la formule du binôme de Newton, on a :
Or,
Et,
D’où,
Puisque est strictement positive, alors on en déduit que,
Et par suite,
Finalement, pour tout entier naturel non nul, on a : .
2. En déduire que la suite est strictement croissante :
La suite est définie pour tout entier naturel supérieur ou égal à par :
Pour montrer que la suite est strictement croissante, il suffit de montrer que .
Pour ce faire, je propose de commencer par montrer que pour tout entier naturel supérieur ou égal à , on a puis en déduire que .
De part sa construction, la suite est strictement positive et on a pour tout entier naturel supérieur ou égal à ,
Or d’après le résultat établi à la question précédente, on a pour tout entier naturel non nul :
On en déduit que pour tout entier naturel supérieur ou égal à ,
Autrement dit,
Finalement, la suite est strictement croissante.
3. Montrer que pour tout entier naturel supérieur ou égal à , on a :
Puisque la suite est strictement croissante, alors pour tout entier naturel supérieur ou égal à , est supérieure ou égale à son premier terme , c’est à dire,
Puisque,
Alors pour tout entier naturel supérieur ou égal à , on a,
Et par suite, pour tout entier naturel supérieur ou égal à .
FIN
1) montrons que qlq soit n appartient à N* :
(1+1/n )^n+1 > 2 .
on a selon Bernoulli : (1+1/n )^n+1 > 1+ (n+1).1/n.
> 1+1+1/n .
> 2+ 1/n > 2.
d’où le résultat demandé.
2 ) montrons que (Un)n est st croissante .
U(n+1) – U(n) = (n+1)^n+2 / 2^n+1 .n! – n^n+1 / 2^n .n! .
= 1/2^n .n! ( (n+1)^n+2 /2.(n+1) -n^n+1 ).
= 1/2^n .n! ( (n+1)^n+1/2 – n^n+1 ) .
on sait que ce produit 1/2^n .n! et st positif donc cherchons le signe de (n+1)^n+1/2 – n^n+1 .
on a d’après 1) : (1+1/n )^n+1 > 2 .
=> (n+1/n)^n+1> 2 .
(n+1)^n+1 > 2.n^n+1 .
donc (n+1)^n+1 – 2.n^n+1 > 0 .
idem U(n+1) > U(n) donc U(n) est une suite st croissante .
3) on a pour tout entier n supérieur ou égale à 2
U(n) est st croissante donc U(n) > U(2)
U(n) > 8/8
U(n) > 1
n^n+1 > 2^n . n!
d’où le résultat demandé
merci monsieur pour cet exercice prototype des suites
Fath Allah.
Hello Fath Allah,
Bravo d’avoir pris le temps de t’imprégner cet exercice et de l’interpréter à ta façon
Pour la question 1, je pense que dans les conditions de l’examen, il convient à minima de rappeler l’inégalité de Bernoulli, et de savoir la redémontrer sait-on jamais
Bonne soirée.
Saïd
ouii bien sur monsieur on ne peut pas savoir sa limite ??